Cat [End]

[∞] Nom : Etant un chat, à la base, il n'en a pas vraiment.
[∞] Prénom : Cat.
[∞] Age : Il a l'âge apparent d'un jeune homme de 17 ans
[∞] Preference sex’ : Il n'a jamais eu le choix. Il a toujours été Uke.
[∞] Quel conte ? : Alice in Wonderland

Le conte :
Résumé du conte [Pris ici]
(Parce qu'il est important de signaler que ce résumé n'est pas de moi...)

Pour qui ne sait plus exactement ce qu’attend Alice dans le terrier du lapin ou ne l’a tout simplement jamais su, un résumé du livre s’impose. Le texte de Lewis Carroll est divisé en 12 chapitres. Il raconte les aventures d’une petite fille dans un pays peuplé de créatures étranges, dont voici le détail chapitre par chapitre :

• Chapitre 1 : Descente dans le terrier du lapin
La grande sœur d’Alice lui lit un livre ennuyeux, quand soudain passe en courant un lapin blanc : Alice le poursuit dans son terrier et après une longue chute se retrouve dans une pièce souterraine. Là, sur une table, elle trouve un petit flacon avec l’indication « bois-moi ». Alice boit le contenu du flacon et rétrécit. Elle mange ensuite un gâteau qui se trouvait sous la table, dans une boîte avec l’indication « mange-moi ». Elle s’attend à grandir, mais il ne se passe rien.

• Chapitre 2 : La mare aux larmes
Le gâteau fait son effet, et Alice grandit. Elle se met à pleurer, voit repasser le Lapin, puis rapetisse à nouveau. Elle se retrouve alors dans ses larmes, qui forment une véritable mare. Là, elle voit passer plusieurs types d’animaux qui nagent avec elle : d’abord une souris, avec qui elle regagne la terre ferme, puis plusieurs autres animaux directement inspirés des personnes présentes lorsque Carroll raconta l’histoire aux petites filles Liddell : un Canard (duck, pour Robinson Duckworth), un Dodo (pour Dodgson), un Lori (pour Lorina Liddell) et un Aiglon (eaglet pour Edith Liddell).

• Chapitre 3 : Une course à la Comitarde et une longue histoire
Alice et l’assemblée d’animaux se concertent afin de se sécher, ce qui fait penser à une parodie de réunion politique, puis le Dodo propose une course à la Comitarde; lorsque tout le monde a suffisamment couru et que tout le monde est sec, le Dodo déclare que tout le monde a gagné. Il prend alors un dé à coudre dans la poche d’Alice pour lui remettre solennellement en guise de prix. Ensuite, la Souris raconte une longue histoire qui apparaît dans le livre comme un Calligramme en forme de queue de souris, et dont le corps des caractères se rétrécit progressivement. Ceci a pour effet d’engourdir le lecteur qui ne lit pas l’histoire jusqu’au « bout » : cette sensation d’inattention est rapportée à Alice, quand la Souris croit qu’elle ne l’écoute plus. La Souris, vexée, s’en va, ainsi que tous les autres animaux : Alice se retrouve toute seule.

• Chapitre 4 : Le Lapin fait donner le petit Bill
Le Lapin Blanc revient et interpelle Alice sous le nom de « Marianne » : Alice entre alors dans la maison du Lapin, boit une seconde bouteille et se remet à grandir. Alice, coincée dans la maison, entend ensuite le Lapin envoyer l’un des ses domestiques, Bill, dans la cheminée : lorsqu’il est dedans, Alice lui donne un coup de pied qui le fait sortir de la cheminée et voler dans les airs. Les autres lui jettent ensuite des cailloux qui se transforment en gâteaux. Alice en mange un et rétrécit : elle s’enfuit, rencontre un petit chiot puis plus tard un ver à soie fumant un narguilé sur un champignon.

• Chapitre 5 : Les conseils du Ver à soie
Alice parle avec le Ver à soie, puis lui récite le poème « Vous êtes vieux, Père William », qu’elle déforme complètement. Le Ver disparu, elle découpe ensuite deux bouts de champignon, espérant retrouver sa taille normale en les mangeant : avec le premier, sa tête se retrouve au niveau de ses chaussures (son corps disparaît), et avec le second, son cou s’allonge terriblement et sa tête se retrouve au dessus des arbres. Là, elle discute avec un pigeon qui la prend pour un serpent (nouveau problème d’identité), puis se décide à grignoter progressivement ce qui lui reste de morceaux de champignon, jusqu’à retrouver une taille de vingt centimètres (« pour ne pas effrayer les gens qui habitent ici »).

• Chapitre 6 : Cochon et poivre
Dans ce chapitre, Alice entend pour la première fois parler de la Reine, et rentre chez la Duchesse. Dans la maison, il y a un chat du comté de Chester, une cuisinière et la Duchesse qui berce (en le secouant violemment) un bébé qu’elle appelle « Cochon » : au bout d’un moment, Alice se voit confier le bébé, s’en va avec lui, et celui-ci se transforme en cochon. Elle le laisse sur sa route, puis rencontre le chat du comté de Chester (qui possède un sourire figé) sur une branche, parle avec lui et demande son chemin. Le Chat lui explique les différentes routes et disparaît : Alice s’avance ensuite vers la maison du Lièvre de Mars.

• Chapitre 7 : Un thé chez les fous
Dans ce chapitre, Alice boit une tasse de thé en compagnie du Chapelier, du Lièvre de Mars et du Loir : les explications absurdes et insensées s’enchaînent (« Pas du tout la même chose ! protesta le Chapelier. Tant que vous y êtes, vous pourriez aussi bien dire que " Je vois ce que je mange ", c’est la même chose que " Je mange ce que je vois ! " ») et Alice finit par s’en aller, tandis que le Lièvre et le Chapelier tente de rentrer le Loir dans la théière. Alice retrouve ensuite la pièce du Chapitre 1, prend la clé qui est sur la table et ouvre une petite porte de vingt centimètres : en mangeant du champignon, elle rétrécit encore et passe par la porte pour arriver dans un grand jardin lumineux.

• Chapitre 8 : Le terrain de croquet de la Reine
Alice est confrontée à trois jardiniers en forme de cartes à jouer peignant des roses blanches en rouge : la Reine les surprend et ordonne qu’on leur coupe la tête. Ensuite, une partie de croquet est engagée, dans laquelle les maillets sont des flamands vivants, les boules des hérissons et les arceaux des soldats courbés en deux. Pendant la partie, où la Reine gagne en trichant, la tête du Chat réapparaît. S’en suit une controverse entre le Roi, la Reine et le bourreau quant à la manière de couper une tête sans corps (celle du Chat).

• Chapitre 9 : Histoire de la Tortue « Fantaisie »
Alice rencontre pour la deuxième fois la Duchesse, puis la Reine présente à Alice le Griffon (tête et corps d’aigle, pattes de chien et oreilles de renard) et la Tortue « Fantaisie » (tortue à tête de veau, pieds de cochon et queue de vache) : Alice engage avec eux une conversation truffée de jeux de mots - par exemple : « He taught Laughing and Grief. » (« Il enseignait le Rire et le Chagrin. »), où il faut substituer d’autres mots dont la prononciation est analogue, à savoir : « He taught Latin and Greek. » (« Il enseignait le Latin et le Grec. ») -.

• Chapitre 10 : Le quadrille des homards
La Tortue « Fantaisie » et le Griffon raconte ensuite à Alice comment se danse le quadrille des homards, puis Alice propose de leur raconter son histoire depuis sa chute dans le terrier du Lapin. Arrivée à l’anecdote de la poésie transformée « Vous êtes vieux, Père William », elle essaie de réciter d’autres poésies qui sont une fois de plus transformées par sa bouche. La Tortue « Fantaisie » décide de lui réciter une vraie poésie, mais elle est interrompue par l’annonce du début d’un procès.

• Chapitre 11 : Qui a dérobé les tartes ?
Alice assiste au procès, où réapparaissent plusieurs personnages rencontrés au fil de son aventure : le Lapin Blanc ; le Roi (qui fait le juge) ; la Reine ; Bill le lézard (qui fait parti du jury) ; Le Chapelier, Le Loir et le Lièvre de Mars (tous les trois témoins) ; la cuisinière. Soudain, Alice se remet à grandir, puis le Lapin Blanc la cite comme témoin.

• Chapitre 12 : La déposition d’Alice
Alice, qui a grandi, commence par renverser le banc des jurés, puis est accusée par le Tribunal. Une discussion est commencée pour savoir si oui ou non Alice est coupable : la Reine finit par ordonner qu’on lui coupe la tête, au moment où Alice a retrouvé sa taille normale. Les cartes à jouer se jettent néanmoins sur elle, et Alice se réveille couchée sur un talus, la tête sur les genoux de sa sœur. Le texte se termine par l’évocation d’une « vision » de la grande sœur qui imagine les personnages du rêve d’Alice et retombe ainsi en quelque sorte dans l’enfance.




[∞] Quel Personnage ? : Le Chat de Chester

[∞] Apparence physique :
Cat s’observe dans le miroir, un léger pli de dégoût au bord de ses lèvres roses. Il ne s’aime pas. Il n’aime pas le côté aguicheur de son corps fin. Il n’aime pas son côté « androgyne », comme disent les autres. Ouais. En faites, il se dégoûte. Tout ce corps le dégoûte. Ce corps bafoué…Il secoue la tête faisant, du même coup s’agiter ses oreilles de chat, résidus de son ancienne forme. Bon, il le reconnaissait, il les aimait bien ces oreilles de chat duveteuses et parfaitement assorties à ses cheveux violets. Ses sourcils, fins et bien dessinés, s’arquent souvent au dessus des yeux profonds du Chat. Ses yeux sont voilés, éteints. La petite flamme dansant dans ses yeux, son air rieur et son sourire malicieux ont disparus au moment où Chester l’a forcé pour la première fois. La première fois qu’il découvrait la brutalité des hommes. Cat est un poids plume. On s’amuse souvent à dire à son propos qu’un coup de vent pourrait le faire s’envoler. Dieu seul sait qu’il en rêve de ce coup de vent ! Cat possède, parait-il un air angélique. Seul les plus aguerris arrivent à discerner la lueur de colère et de haine farouche et presque totale qui l’habite. Ses grands yeux violets ont pris l’habitude de se fermer. D’arrêter de voir le monde autour pour l’aider à se replier en une partie secrète de son esprit. Cat possède trois rayure sur l’avant bras gauche. Deux roses vifs et une violette. Il s’agit de résidus de son ancienne forme, de son ancienne vie, en faîtes. Il évite de regarder ces rayures pour éviter de voir les cicatrices qui les couturent. Des cicatrices, il en possèdent un peu partout, preuve que son Maître prend un plaisir certain à le marquer comme étant sien…

[∞] Profil psychologique :
Confession à Alice:

« Vous savez Mademoiselle, les gens jugent trop facilement. Ils regardent votre couche épidermique et en tirent des conclusions hâtives sur votre moi profond. Je trouve ça curieux. Etrange même. Comment les gens peuvent-ils être aussi simpliste ? Je veux dire…Se serait comme imaginer qu’on a une grande étiquette avec marquée « bon » ou « mauvais » sur le front, non ?
Moi, on m’a souvent dit que j’avais une bouille enfantine et que je devais être très naïf. Je ne suis pas d’accord. C’est totalement faux. Comment peut on être naïf quand on a été le Chat ? Maintenant je ne suis plus que Cat. Et j’appartiens à quelqu’un…Vous ne saviez pas ? Le Chat de Chester, c’est moi. Mon Maître ressasse tout le temps qu’il m’aime, que je suis le meilleur amant qu’il ait jamais eu mais moi… Mais moi je n’ai pas le choix. Je suis son Chat et je n’ai d’autre choix que de lui obéir. Je suis seul, contraint, forcé. Je m’efforce de tout dissimuler. Que personne ne le sache. Il faut absolument que personne ne le sache. Je ne veux pas perdre la face. Je ne veux pas voir leur visage déformé par un rictus moqueur. J’ai honte. Je suis sale. Mais je suis le Chat. Le Chat qu’il a rendu humain pour assouvir tous ses manques, tous ses fantasmes. Je me dégoûte. Me regarder dans une glace est une torture sans nom. Il parait que j’ai l’air faible et que c’est ce qui attire les regards lubriques des autres. Les gens aiment dominés, moi j’aimerai juste être libre. A votre air contrit je comprend que vous vous posez vous aussi une question sur le paradoxe qui m’habite, je suis un chat au caractère de chien, c’est bien cela que vous pensez, n’est-ce pas ? Je suis Chat par mon aspiration à l’indépendance et à la liberté et Chien par ma fidélité à mon Maître. Détrompez-vous. Je ne suis pas Chien. Un Chien aime son Maître. Il l’aime autant que je déteste le mien probablement. Je suis un être haineux et rancunier, vous savez… Je suis du genre qui pardonne peu et n’oublie rien. Jamais. C’est sans doute un côté énervant de ma personnalité. Oui. Sans doute. Je suis plutôt du genre à me venger lentement, comme quand un chat enfonce avec une lenteur presque intolérable ses griffes dans la peau tendre d’un chérubin. Je suis sadique. Je ne m’en cache pas. Peut-être parce que toute cette naïveté, toute cette « pureté » m’écoeure au plus haut point. Je déteste les gens purs ayant, moi-même, perdu cette dernière, c’est un peu le réflexe de détester les gens possédant ce que l’on a plus. J’aurai voulu rester Chat. Mais je ne le suis plus. Peut-être que c’est l’aura de colère qui m’entoure qui fait que je n’ai pas beaucoup d’ami… Ou peut-être que c’est mon addiction au poisson qui les rebute, les gens… »



[∞] Autre chose ? : Oui bon je sais que Chester est une ville et pas un humain, à la base. Mais bon...

[∞] Rang choisi ? : Mraouw ?

[∞] Code : Le Grand Méchant Loup ne vous mangera pas si vous faites ce qu’il veut !

La suite arrive. Mais... J'ai remarqué que les autres personnages d'Alice (Le Chapelier Fou et le Chat) avait posté dans les "Endormis" étant, moi-même le deuxième Chat (Ce que je n'ai remarqué qu'après) est-ce que je peux me mettre dans les Personnages ?
(Je sais pas si c'est très clair et je m'en excuse d'avance ><)

Mon petit chat, bien que tout à fait delicieux, je dois te dire que nous avons deja un chat de chester ici...
(d'ailleurs il ne vient plus poster... Du coup, vois avec un admin pour ton perso...)

J'ai vraiment hate de jouer avec toi... fufufu... TRES jolie presentation jusqu'a present en tout cas...

Au plaisir de boir un thé, un de ces quatre jeudis...

Le chapelier.

Oui j'ai vu... Mais après en lisant les règles et tout ce qui va avec j'ai vu qu'un perso pouvait être joué plusieurs fois... Ou alors j'ai mal compris...

C'est Cat qui a bien lu les règles ^^ Du moment que les deux persos sont bien distincts... Et puis, comme l'autre Chat n'est plus présent, je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas le jouer aussi. Et bien sûr que tu peux te mettre dans les personnages.

Par contre je te préviens de suite : Je suis malheureusement absent en ce moment et le forum est dans un état provisoire.

Comme je ne sais pas quand je pourrais revenir, je vais faire quelque chose de particulier, et parce que tu as l'air prometteur et sérieux ^^ :

FICHE VALIDEE

Mais il faudra quand même la finir

*applaudie du mieux qu'il peut en tenant le bord de sa tasse entre ses dents*

Merveilleux (c'est le cas de le dire... >.<)

je suis navré, j'avais momentanément égaré cette bride de règlement...

Du coup, petit chat, si tu veux jouer un peu, dès que tu aura fini ta fiche, je veux bien amener mes propres pelotes de laine...

Avec Plaisir =)

[∞] Background :
Il ouvre les yeux. Le monde tourne autour de lui en un long tourbillon qui ne semble vouloir se finir. Il clôt ses yeux. Il semble dépourvu de ses souvenirs. Il ne se souvient plus. Plus de rien. Il rouvre les yeux et fronce les sourcils. Les sourcils ? Cette pensée lui paraît incongrue. S’il a oublié son passé il sait, toutefois, qu’il est bien un chat. Un chat n’a pas de sourcils, non ? Alors comment froncer ce que l’on ne possède pas. Il tente de lustrer son pelage. Ce geste si familier qui le rassure. Sa langue ne rencontre qu’une peau lisse au goût amer. Il sursaute. Des choses bougent aux bouts de ses pattes. Des choses reliées à ses pattes. Tout cela l’effraie. Il vient de comprendre. Les souvenirs lui reviennent en bloc. Des images défilent dans sa tête en un long ballet.

-Flash-Back-

D’abord sa naissance. Ce moment éprouvant où l’on passe en un instant du chaud au froid. Ce moment exténuant où, les yeux collés par une substance gluante, on entend mais ne voit pas. Et puis il y a eu la découverte du goût du lait maternelle. Il écoutait le monde sans le connaître. Et puis… Et puis il a découvert le monde le jour où les couleurs ont fait leur entrée dans son univers. Il a découvert les teintes étranges de son pelage. Il a découvert les couleurs tellement normales des chatons de sa portée. Il s’est senti à part. Complètement isolé. Ensuite il a grandi. Il a fait la rencontre d’un magicien qui, par pur esprit de jeu, (ou peut-être pour tester quelques sorts, qui sait ?) l’a doté de pouvoirs. Des pouvoirs bizarres, certes, mais des pouvoirs quand même. La parole, déjà. C’est un grand pas dans la vie d’un chat de pouvoir communiquer, quand même. C’est à partir du jour où il a totalement maîtrisé l’art de tourner les mots de façons à embrouiller les gens qu’il a conclu un pacte avec le grand méchant loup vivant à deux pas de son « lieu de résidence ». Il perdait des gens dans la forêt pour qu’ils se fassent dévorer et le loup le protégeait de l’armée de la reine de cœur. Il commença donc à perdre des gens dans la forêt. Une petite fille, trois petits garçons…Des gens qui dont la mémoire entache sa conscience malmenée. Et puis il y a eu Alice. Alice et ses drôles de cheveux blonds. Celle là il aurait voulu pouvoir la perdre. Il n’aurait pas eu tous ces problèmes après s’il avait eu l’idée de la perdre dans la forêt. Donc Alice. Avec Alice il a complètement perdu ses moyens et a, pour la première et la dernière fois de sa vie, sans doute, donné le bon chemin. Enfin…Il l’a fait autant qu’il a pu quoi. Toujours est-il que, allez savoir comment, le Loup l’a apprit. Fin du contrat. Le Chat s’est retrouvé seul et démuni. Plus de protection. Et dire que la reine le recherche toujours… Il était assis au bord du chemin. Il attendait plus ou moins la mort. A vrai dire la Reine avait pas mal de raison de lui en vouloir. Interrompre une partie de croquet en ne matérialisant que sa tête ce n’était peut-être pas la chose la plus maligne à faire, à vrai dire. Oui. Narguer la Reine avec un sourire narquois ce n’était pas très intelligent non plus. A vrai dire ça ne l’était pas du tout. Mais bon…Sur le moment il avait trouvé cela…amusant. En plus la tête d’Alice était tout bonnement impayable ! Enfin bref. Toujours est-il qu’il qu’après avoir aidé Alice il s’était retrouvé sans protection à la merci de la Reine et de ses envies de lui couper la tête. Il avait survécu 1 mois. Un minuscule mois. Pitoyable. Et puis il a rencontré Chester. Enfin… Chester l’a rencontré pour être exact. Il lui carrément foncé dedans même. Il garde un souvenir cuisant de cette première rencontre. Le Chat n’avait plus que la peau sur les os et l’autre imbécile lui avait, plus ou moins, shooté dedans. Ca l’avait mis pas mal en rogne, d’ailleurs. Chester avait dû se prendre quelques coups de pattes. L’homme l’avait pris sous son aile. Il l’avait nourri, soigné. Tout cela jusqu’au jour où il a découvert que Cat parlait. A partir de ce jour, Chester a changé. Il a d’abord passé un contrat avec Cat. Contrat stipulant que Cat était à son service et que son corps lui appartenait. Cat avait signé. La dernière mention il ne l’avait pas vu. Elle était écrite en petit. Tout en bas du contrat. Il aurait dû être plus méfiant. Il aurait dû se souvenir de toujours lire les petites mentions en bas des contrats. Ouais. Mais il ne s’en est pas souvenu. Malheureusement.

-Fin du Flash-Back-

Cat se redresse. Il constate avec dégoût la métamorphose de son corps. Il est devenu homme. Il est devenu…Comme Chester. Il bat des deux jambes constatant à quel point elles sont longues. Il teste toute ses articulations et constate avec soulagement que tout marche. Il pose un pied au sol. Un frisson le parcourt. C’est diablement froid ! Son deuxième pied rejoint le premier. Il ne lâche pas le rebord de la table sur laquelle il était allongé. Il a peur de tomber. Il se sent lourd, pataud, avec ce corps. Il a l’impression de ne posséder plus aucun équilibre. Il tente un pas. Bien. Il ne tombe pas. Ses jambes ne tremblent pas. Oui mais il se tient toujours. Il gémit n’osant pas lâcher le rebord. Et finalement il se lance. Un pas, deux, trois. Chute. Le sol est froid, le sol est dur. La douleur remonte le long de sa colonne vertébrale. Il maudit mentalement Chester. Il s’agrippe à la chaise pivotante à côté de laquelle il a atterri et se relève. Bon reprenons plus doucement. Un pas, deux, trois, quatre. Bien. Il maîtrise de nouveau ses jambes. Il jette un coup d’œil dédaigneux à ses « mains ». Il n’a plus de griffe. Juste des bouts de cornes dures même pas rétractable !

-Déjà debout, mon minou ?

La voix le fait sursauter. Il se retrouve, de nouveau, au sol. Chester s’approche, un sourire sadique aux lèvres, prenant, sans doute, grand plaisir à voir la stupéfaction et la peur se mêler dans les yeux de l’ex-félin.

-Bien…Nous allons pouvoir commencer à jouer…

Et c’est ainsi que sa longue torture commença…





(HJ : Ma fiche est donc achevée =D)

on joue?
...
c'est peut être pas le bon terme du coup...

On se rencontre? tu aimes le thé?

HéHé Le thé ? Si t'en as Banane Framboise je te suis là où tu veux.

(Plus sérieusement oui ^^)