Gretel

[∞] Nom : …
[∞] Prénom : Gretel
[∞] Age : 15 ans
[∞] Preference sex’ : Définitivement Uke!
[∞] Quel conte ? : Hänsel und Gretel
[∞] Quel personnage ? : Gretel

[∞] Endormi : Tout nouveau dans ce monde qui ressemble au sien en quelques points…

[∞] Apparence physique :
Gretel est assez petit, et l’a toujours été. D’ailleurs, cela lui a valu quelque problèmes lors de son enfance. Alors que certains professeurs croyaient que c’était une fille – son nom d’ailleurs portait à confusion – les autres élèves s’amusaient à ses dépens. En grandissant, son allure de garçon s’est raffermie et on a cessé de l’agacer. Mais il est toujours resté plus petit que la moyenne, avec une allure frêle et svelte. Bien que ses muscles soient fermes, ils ne sont pas pour autant très gros. Ses cheveux blonds cendrés et quelque peu éparses tombent sur ses oreilles, qui sont légèrement pointues lorsqu’il est dans son rêve, mais parfaitement normale dans sa vie éveillée. Ses yeux, d’un bleu clair et électrique, prennent une couleur d’or lorsqu’il s’endort. Il est souple, agile et rapide; malgré sa petitesse et sa taille mince, il est relativement robuste et peut s’avérer beaucoup plus fort qu’il n’en a l’air. Sa peau dorée, pratiquement imberbe – et cela, partout – est douce, lisse, sans imperfections, ce qui peut parfois accentuer son air féminin.

[∞] Profil psychologique :
Comme son grand frère, Gretel est débrouillard et a l’esprit rapide. Toutefois, au contraire de son « Bruder », il est beaucoup plus emporté par ses émotions, qui brouillent ses pensées. Son regard trahit indubitablement ses pensées et ses sentiments d’une manière si claire et précise que l’on pourrait presque lire dans ses pensées juste en plongeant son regard dans le sien. S’il veut parfois paraître plus fort, plus solide, les larmes montent facilement dans ses yeux dans les moments difficiles. S’il est malin, ces émotions qui le hantent réussissent souvent à l’emporter sur sa grande intelligence : il commencera par pester, pleurer, rager ou s’esclaffer avant de se pencher réellement sur une situation pour l’examiner sous tous ses angles. Ceci lui vaudra souvent plusieurs problèmes, mais il réglera aussi parfois certaines situations, sans le faire exprès, seulement sur un coup de tête.
Gretel est obnubilé par son frère Hänsel, qui a trois ans de plus que lui. Ils se ressemblent énormément, mais Hänsel a plus d’expérience et contrôle mieux ses émotions. Pour cela, Gretel l’admire.
Côté cœur, Gretel n’a jamais eu aucune expérience. Mais il serait à la recherche de quelqu’un comme son frère : grand, fort, calme, sérieux. Quelqu’un qui saura le protéger tout en lui témoignant un amour profond. Bien sûr, ce petit homme a deviné depuis longtemps que son orientation sexuelle ne faisait pas partie des 90% de personnes qui aimaient le sexe opposé…

[∞] Background :
Gretel avait toujours vécu en Allemagne avec son frère, son père et sa mère. Ils habitaient dans une petite maison de banlieue, ni très riche, ni très pauvre; ils étaient situés près d’une grande forêt, qui s’étendait juste de l’autre côté de la rue.
Son père était un alcoolique fini; s’il n’avait jamais battu physiquement sa mère, il n’était pas pour autant tendre avec elle. Il lui parlait avec rudesse, ne s’empêchait pas de l’insulter et de la rabaisser. Pourtant, elle ne pouvait pas le laisser : elle n’avait ni la force, ni les moyens de faire face à tout ce qui suivrait un divorce ou une séparation, d’autant plus que son mari serait probablement tellement furieux qu’il aurait des envies meurtrières envers elle. Elle subissait donc en silence, espérant être capable de travailler assez fort pour continuer à loger et nourrir ses enfants.
Un soir, Hänsel et Gretel, qui logeaient tous deux dans la même chambre, ne purent s’endormir, car des cris s’élevaient dans la chambre d’à côté. C’étaient leurs parents qui hurlaient avec colère, peine ou désespoir dans une prise de bec spectaculaire.
- N’as-tu donc aucune morale!? Ces deux pauvres enfants vont mourir de faim si tu n’arrêtes pas de dépenser tout notre argent dans les bars et dans l’alcool!
- Qui es-tu pour parler de morale, espèce d’imbécile? Tu crois peut-être que tu es une mère merveilleuse, que tu éduques tes enfants de la meilleure manière? Tu es pourrie! Tu n’es qu’une merde! Ces enfants n’apprendront jamais à se débrouiller avec toi. Ils ne connaîtront jamais la vraie vie!
- Je… Nous devons… Eux…
La voix féminine sanglotait.
- Et ce n’est pas que d’eux… Si ça continue, nous devrons vendre la maison pour payer nos dettes… Et… Enfin, tu sais, je ne veux pas non plus qu’ils se retrouvent à la rue…
- Ce serait très bien! Merveilleux! Qu’ils partent! Bordel, ton plus vieux a dix-huit ans! Il est temps pour lui de partir! Il a déjà passé trop de temps ici, moi je me fous bien qu’il se retrouve à la rue! Et qu’il emmène son idiot de frère en même temps!
- Mon… Mon plus vieux? Ce sont tes enfants à toi aussi, je te rappelle!
- J’en ai rien à faire de ces petits homos!

Gretel, recroquevillé sur son lit, les yeux embués de larmes, ne pouvait s’empêcher d’écouter ce dialogue enflammé et totalement injuste. Injuste envers sa mère, injuste envers lui, injuste envers Hänsel… Passant sa main dans ses cheveux, il tourna la tête vers ce dernier, qui était assis sur son lit et qui écoutait aussi, la mâchoire serrée. Ainsi concentré et sérieux, songea son petit frère, il semblait si grand, fort et beau… Il était beaucoup plus grand que lui et la nature l’avait doté d’un corps élégant, fort et d’un regard impénétrable. La colère qui perçait maintenant cette barrière oculaire lui donnait un air majestueux.
Après un bon moment d’engueulade, on entendit le bruit sourd de quelqu’un qui tombe sur le sol. Puis, ce fut la voix enrouée et étourdie par l’alcool de l’homme qui retentit.
- Tu crois ça? Tu crois que tu peux me faire ça!? Espèce de petite sotte insolente!
Puis, on entendit un cri douloureux qui s’arrachait de la gorge de la mère d’Hänsel et Gretel. L’aîné se leva d’un bond et se dirigea en toute hâte vers la chambre des maîtres. Gretel ne fit que se redresser, curieux et inquiet. Il entendit s’élever la voix de son frère, qui se figea au milieu d’une phrase. Redoublant d’inquiétude, il sortit de sa chambre pour suivre son grand frère et voir la scène : sa mère, accroupie sur le sol, la lèvre en sang et son père, debout près d’elle, l’observant d’un air mauvais, le poing levé. Ce dernier se retourna vers eux, les yeux rougis et vitreux, mais n’eut aucune réaction.
- Très bien. Très bien.
C’était Hänsel qui avait parlé avec nervosité et colère refoulées. Il se tourna vers Gretel et lui prit la main pour l’entraîner dans leur chambre. Arrivé, il se pencha vers lui et prit sa tête entre ses mains.
- Gretel, nous n’avons plus rien à faire ici. J’aurais aimé partir seul, mais je ne peux pas t’abandonner ici.
Il lui embrassa doucement le front et se releva, sortant de son tiroir une enveloppe cachetée qu’il ouvrit, laissant Gretel découvrir une bonne quantité d’argent.
- Ce sont mes économies des dernières années. Ça devrait nous permettre de survivre quelque temps. Pas besoin d’amener quelque affaire. Nous partons tout de suite.
Il prit derechef la tête de son petit frère entre ses mains et posa un tendre baiser sur ses lèvres avant de lui prendre la main et de l’entraîner dans son sillage jusqu’à la sortie de la maison.

Ils errèrent longtemps dans les rues de la ville. Tout était noir, la lune était en éclipse. Après quelques heures, Hänsel se résigna à se coucher sous un porche ou dans une ruelle pour dormir. Il entraîna Gretel dans une ruelle sombre.
- Komm. Hier. (*Vite, ici.*)
S’assoyant au fond de la ruelle et prenant Gretel dans ses bras pour le réchauffer, il grelottait de froid et de fatigue. Cet état lui enleva un peu de jugeote lorsqu’un homme vint se présenter à eux, dans l’obscurité.
- Pauvre petits… Vous tremblez de la tête aux pieds. N’avez-vous pas un endroit où dormir? Non, non, inutile de répondre, venez simplement avec moi. Je vais vous héberger cette nuit, et ce avec plaisir.
Hänsel, les joues rougies par la fraîcheur et l’esprit embrouillé, ne put qu’accepter l’invitation. Il réveilla Gretel, qui s’était légèrement assoupi, et ils se levèrent pour suivre l’homme sans visage.
Ils marchèrent longtemps. L’homme se dirigeait vers leur maison, mais il bifurqua quelque peu avant et pénétra sur une longue route de terre qui s’enfonçait dans la forêt. Après un moment, Hänsel commença à douter de cet homme anonyme.
- Vous habitez dans les bois?
- Oui, au plus profond de cette magnifique forêt.
- Écoutez, je crois que… Je crois que nous allons retourner chez nous, nous pourrons nous débrouiller, merci beaucoup de votre bonne volonté…
- Mais non, vous n’y retournerez pas!
Ils étaient déjà pas mal enfoncés dans l’obscurité de la forêt et plus personne ne pouvait les voir; ainsi, crier n’aurait servi à rien au moment où l’homme sans visage leur fit entendre le déclic d’un pistolet pointé vers eux.
- Vous êtes déjà presque rendus… Vous allez venir chez moi!
Gretel s’accrocha à la taille de son grand frère, qui dut se résigner à continuer la route.
Lorsqu’ils arrivèrent et que l’homme alluma la lumière de sa cabane isolée, ils découvrirent un homme d’une soixantaine d’années, le teint livide et le regard fou. Mais lui aussi découvrit le visage de ses proies sous un autre jour :
- Magnifiques, magnifiques… Vous êtes parfaits!
Hänsel fut isolé dans une pièce verrouillée; Gretel se fit mettre une laisse au cou et des chaînes aux pieds et fut désigné comme « domestique ». Durant plusieurs jours, ils durent subir cet état : le cadet devait faire tout ce que lui demandait son nouveau « maître », faisant les corvées de la maison, cuisinant pour son frère et pour son maître, entre autres, et tout cela à moitié nu et la laisse au cou. Lorsque l’envie lui prenait, l’homme sans nom allait rejoindre Hänsel dans la chambre verrouillée et, souvent, Gretel entendait avec dégoût les gémissements et les plaintes de son grand frère.
Un jour, pourtant, l’homme sans nom avait oublié de refermer à clefs la porte derrière lui. Gretel put pousser la porte sans bruit pour découvrir avec dégoût son grand frère, nu, les deux bras attachés avec des chaînes, agenouillé devant l’homme sans nom qui lui était debout, en train de satisfaire les instincts écœurants de ce dernier. Le vieillard posait sur la tête de l’aîné de Gretel son pistolet chargé, le forçant ainsi à « obéir ».
Gretel repoussa sa peur et fut gagné par la colère. Il s’avança silencieusement dans la pièce et sauta sur l’homme surpris et déstabilisé à qui il put arracher son arme. Il se recula aussitôt et visa le cœur – mais atteignit les tripes. L’homme porta avec douleur ses mains à son ventre ensanglanté, puis tomba à plat ventre sur le sol.
Gretel libéra son frère et l’aida à se rhabiller. Ils repartirent chez eux, certains que la vie serait meilleure là-bas après ce qu’ils avaient vécu. À leur arrivée, il apprirent la mort de leur père, qui avait eu un accident de voiture alors qu’il était ivre. Leur mère les serra fort dans ses bras, heureuse de les retrouver sains et saufs.
Lorsque les deux frères parlèrent de leur mésaventure à la police, ces derniers se rendirent sur-le-champ à l’endroit désigné par les jeunes hommes. Ils y découvrirent l’homme mort, un criminel recherché depuis longtemps pour avoir violé et tué de jeunes gens. En guise de dédommagement et de prime pour avoir arrêté les actes de cet homme, ils offrirent un bon montant à la famille de Gretel, qui purent manger à leur faim durant de nombreuses années et payer leurs dettes grâce à cet argent.
Malgré que ces incidents soient terminés, Gretel continuait à rêver à des événements semblables et se réveillait toujours en sueur. Jusqu’au soir où il découvrit un monde tout à fait différent… Mais pourtant, en de nombreux points semblable…




[∞] Autre chose ? : Nein danke, ça va être tout! ^^

[∞] Rang choisi ? : Kindertraumen Waise

[∞] Code : CODE BON

{Hmm... Après avoir lu les postes des inscrits, qui écrivent vraiment très bien, j'ai pris quelque peu peur... - moi aussi je suis une personne pas mal angoissée! ^^- alors je veux juste demander un peu d'indulgence et dire que... j'espère être à la hauteur. (sinon c'est aussi mon orgueil qui en prend un coup!)}

Doch ! Du kannst deine Angst verstecken. Du schriebst sehr gut !

Bon, je remballe mon allemand foireux par contre. Hey, ta fiche est très bien ! J'aime beaucoup la manière dont tu as reprit le conte, notamment la relation entre les deux frères et ce qu'ils ont vécu avant de s'endormir. (enfin, n'allons pas interpréter de travers cela, j'apprécie parce que je pense que ça pourra donner des choses intéressantes --' )

Bienven~ue à Zauberbuch

FICHE VALIDEE !

Je fais espagnol pas Allemand j'y comprend rien...

Bienvenue à toi ! J'aime bien ta fiche moi aussi ! =)

Merci beaucoup! ^.^
Ne t'inquiète pas, mon allemand à moi aussi est plutôt foireux... Ça fait que quelques mois que j'ai commencé à l'apprendre.

( D'ailleurs Zauberbuch, ce serait pas allemand? ^.^ )