Il était une nuit...
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 Un lieu désert

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Akai Hitori
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Akai Hitori


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MessageSujet: Un lieu désert   Un lieu désert EmptyLun 10 Déc - 11:18

D'un pas infatiguable, Hitori marchait, encore et toujours. Il ne savait plus vraiment pourquoi ; peut être pour fuir ? Ou alors cherchait-il encore ce qu'il avait perdu ?
A quoi bon chercher, finalement. On ne peut trouver des sentiments sous une pierre ou derrière un arbre...et puis, à présent, il était trop distant pour se lier avec quelqu'un.
Ne pouvait-on pas récupérer ce que l'on avait perdu ?

Hitori s'arrêta quelques instants pour regarder autour de lui. Oui, c'était bien celle-là, la plus haute des collines du coin. Avec un sourire intérieur trahissant son regard indifférent, le jeune homme se dirigea vers la fameuse colline et commença à la gravir d'un pas las et pourtant hâtif.
Enfin arrivé, il stoppa sa marche et admira le paysage.
Il avait oublié combien la nature pouvait être belle, même déserte, n'offrant que de la verdure et de la terre...

Une immense verdure d'un vert pâle s'offrait à lui, se dressant fièrement sur diverses collines toutes de tailles différentes, plus grandes les unes que les autres ; sauf bien sûr celle où se trouvait Hitori qui était la plus haute.
Il se demandait pourquoi il avait passé une heure à la chercher, cette colline. Etait-ce pour voir se paysage ? Pour tromper l'ennui ? Ou simplement être en hauteur ?
Il n'en avait aucune idée. Il en avait eu envie, c'est tout. Ca ne servait à rien de chercher mide à quatorze heures, si ?

Hitori se laissa tomber, s'allongeant dans le frais cresson vert tout en fixant le ciel d'un regard vide et sans expression.
Le ciel était si bleu...il n'y avait que deux petits nuages blancs qui se fondaient dans la masse, donnant une atmosphère paisible. La bise du vent se levait doucement...On aurait dit un petit paradis sur terre.
Doucement, le jeune garçon se redressa pour se retrouver à peu près assis.

La nature, le ciel, le vent...Ses cheveux bruns voligeaient doucement, sur le rythme de la bise.

S'il tendait l'oreille, il pouvait entendre le chant de quelques oiseaux qui se trouvaient dans le sous-bois, à quelques lieues de lui...En parlant d'oiseaux, il en aperçu quelque uns, volant dans le ciel. Ils semblaient si libres...pourtant, sans avoir d'endroit ou se poser, ils se retrouvaient comme prisonnier de leur liberté.
Et puis...ils semblaient toujours chercher quelque chose. Comme Hitori.
Bien sûr, c'était différent...les oiseaux cherchaient simplement à faire leur nid, voler vers des endroits où les conditions étaient meilleures.
Au fond, n'éait-ce pas ce que faisait Hitori...? Il ne cessait de marcher, cherchant sans cesse, mais ce n'était pas un nid qu'il désirait.

Il semblait si bien comprendre les volatiles, il compatissait leurs craintes en les voyant planer de la sorte.

Cela lui rappela qu'il était "le roussignol", comme l'avaient surnommé les habitants, autrefois. Pourquoi l'avaient-ils surnommé ainsi d'ailleurs...? Pour sa voix ? Ou pour l'impression fragile qu'il dégageait ?
Il était vrai qu'Hitori s'entendait très bien avec les volatiles. Cependant il ne leur parlait que rarement. Ils ne cessaient de voler, comme lui ne cessait de parcourir les terres.
Au final, peut être se rapprochait-il plus du statut "d'oiseau" qu'il ne le pensait...
Mais il ne savait pas s'il devait le prendre dans un sens positif ou négatif...

Les oiseaux, eux, étaient rarement seuls pourtant...contrairement à notre roussignol solitaire, se sentant si abandonné par sa propre faute.

C'était étrange, comme on s'habituait si facilement à la solitude, malgré le poids et la mélancolie qu'elle laissait...
Hitori fixait les oiseaux qui partaient au loin.

Doucement, sa voix s'éleva dans les airs. Une douce mélodie, un chant d'une infinie tristesse, une voix merveilleuse semblant combler le vide du paysage...et un regard vide, perdu, fixant le ciel avec autant de tristesse que sa voix.
A ce moment là, peut être avait-il envie de pleurer...? Les larmes lui montait aux yeux, il ne savait pas pourquoi...quoique, quand on est triste, on pleure, non ?

Peu importe ses sentiments, il continuait à chanter de sa voix forte et pourtant si douce, sans aucune fausse note, se mélangeant à l'air ambient, comme si toute la nature l'écoutait attentivement...

Hitori ne se doutait pas à ce moment là que quelqu'un d'autre que la nature l'entendait...
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MessageSujet: Re: Un lieu désert   Un lieu désert EmptyLun 24 Déc - 15:28

Wendie… Toujours et encore ce petit garçon que Peter allait voir. Ce frère de famille qui contait soit disant les plus belles histoires du monde. Des histoires sur Peter bien sur et sur le Capitaine. Il n’avait rien d’intéressant ce garçon, il n’avait rien fait pour Peter si se n’est de gonfler son ego. Pourtant Peter y retournait chaque soir, reformulant les lois du Pays imaginaire, abandonnant les garçons perdus à leur sort.

Il traînait la plupart du temps Ayasé avec lui, mais depuis qu’il avait formuler le vœux de l’amener avec lui la prochaine fois qu’il irait le voir, Ayasé fuyait les rencontres, sachant pertinemment qu’il était l’élément clé de ce plan.

Qui d’autre que la petite fée avait le pouvoir de faire voler les gens!?
Il n’y avait que lui qui pouvait faire venir Wendie et il s’y opposait complètement. Il savait que s’il le faisait venir Peter l’oublierait, il ne lui portait déjà plus d’attention, mais se serait pire, mille fois pire.

Maintenant, au moins, son cœur n’était à personne, mais si Wendie venait, il le lui ravirait...

Le cœur de Peter lui appartenait, personne ne lui volerait. Fois de Clochette!

Peter venait de partir pour Londres, allant rejoindre son petit conteur et Clochette avait fuit le plus rapidement possible, devenait aussi petit qu’une marguerite, fuyant dans le vent sans laisser de traces. Il savait encore très bien où il était, connaissant le monde de Zauberbuch par cœur, il se trouvait au dessus de collines des Terres du Nord.

Il venait des milles forêt qui devait être à quelques jours de marche, si ce n’était quelques semaines. Pourtant Ayasé avait voler les milles comme une étoile filante, laissant un faisceau de poudre de fée derrière lui, créant des situations très étranges. Il n’en avait pourtant rien a faire, le cœur complètement brisé par l’attitude de Peter.

Quand il était passé au dessus de la plus haute colline, il avait complètement perdu le contrôle s’écroulant dans une grand tapis de fleur éclatant en sanglot et il se mit à grandir un petit peu, ressemblant à un petit garçon de cinq ans. Il se recroquevilla sur lui même tenant son torse le plus qu’il pouvait essayant de faire tenir son cœur en un morceau quand il lui semblait qu’il était en mille morceau déchirant tout son torse et son ventre.

Les fleurs qui l’entouraient s’était refermées lentement, compatissantes avec la douleur de la petit fée. L’herbe s’était penché sur Clochette le cachant au regard du nouvel arrivant qui venait de poser le pied sur le haut de la montagne.

Clochette n’y porta pourtant pas attention, il avait tellement mal qu’il avait pratiquement l’impression que Peter avait dit les mots interdits, qu’il allait mourir éteint. Pourtant s’en était rien. Ayasé savait très bien que même si Peter l’oubliait, il ne dirait jamais ça. C’était trop bas, trop cruel.

Peter était son amour… Il ne ferait jamais ça!… N’est-ce pas?

Ayasé se retournant, maintenant étendu sur le dos en étoile, regardant le vol d’oiseau passé au dessus de sa tête. Il avait toujours les yeux rougis par ses pleurs et quelques fine perle s’écoulaient des coins de ses yeux.

Il regarda passer le petit clan d’oiseau, écoutant ce qu’il racontait du vent et d’où il allait, que le soleil était bon sur les plumes, que le vent avait une bonne stabilité et cela fit sourire tristement Clochette. Se que disait ses oiseaux ressemblait tellement à se que disait Peter sur le vol. Il avait une façon de décrire ce que Clochette trouvait si naturel de façon passionné et enfantine.
Clochette aimait tellement Peter…

Il sursauta quand il entendit le son d’une voix humaine chantant. Il redevint aussi petit que la marguerite. Il s’approcha du garçon et se cacha derrière une des immense fleures. Il ferma les yeux écoutant attentivement la voix si douce, si belle. Il connaissait se garçon, les fées en parlaient. Le rossignol… Le garçon rossignol. D’après ce qu’il entendait, ce n’était pas que son apparence qui lui donnait ce surnom, sa voix était aussi belle que celle de l’oiseau qui le représentait.

Il monta doucement sur la fleur, s’y assoyant en tailleur, tenant parfaitement dans la petite fleur. Il regarda le petit garçon, l’analysant. Il était très beau et très fragile. La musique le réjouissant et s’il se fiait aux sons des fleures autour de lui, elles appréciaient aussi.

Il se leva doucement quand le garçon eut finit, attirant son attention avec son aura doré. Il lui offrit un petit sourire. Sa peine était complètement envolé, la joie d’avoir trouvé quelqu’un qui chantait assez bien pour faire frémir les fleures l’enchantait. Son corps était bien trop petit pour garder les deux émotions si intense.

Pourtant les fines lignes blanches qu’avaient causé les larmes étaient toujours visible. Le sourire les faisait pourtant oublier.

Clochette s’éleva dans les air et vint se pausé sur le genou du garçon. Il le regarda un instant, ne pensant même pas qu’il pourrait tromper sa peine avec le garçon, qu’il pourrait lui faire tout ce qu’il voulait. Sa joie d’avoir entendue la voix était trop grande.


-Bonjour, Hitori le Rossignol. Ta voix m'a plus qu'enchanté, prendrais-tu plaisir à chanter pour moi une foi encore?
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MessageSujet: Re: Un lieu désert   Un lieu désert EmptyLun 24 Déc - 23:38

Hitori fut attiré par quelque chose de doré, ce qui l'arrêta dans son chant. Il ne comprit pas ce que c'était, alors il reporte son intention dessus...il sursauta en voyant la fée. Une fée ? Ici ? Il savait qu'il y avait pleins de choses dans ce monde mais...il n'en avait jamais vu. Cela le troubla au plus haut point, alors, il ouvrit la bouche mais n'arriva pas à dire une seule chose. Il l referma brutalement, le teint rougit.
Voyons, faisons le tri. Chaque chose en son temps.

Bon, premièrement, il y avait une fée, là, qui l'avait appelé "Le rossignol". Et aussi Hitori. Mais, lui, il n'avait jamais vu de fée...S'il en aurait rencontrée une, il s'en serait rappelé...Alors, la question qu'il se posait était "comment connait-il mes appelations ?". Hitori ne connaissait rien au pouvoirs des fées. Il ne savait même pas que leur poudre pouvait faire voler les gens.
Il n'en avait que vaguement entendu parler, mais enfant, il ne s'interessait à rien, et par la suite, n'en avait pas le temps, étant obligé de chanter dès qu'on lui en donnait l'ordre. Et puis, aussi parce qu'il possédait encore cette chose maintenant perdue...

Alors, ensuite ! Deuxièmement, cette fée dont il ne connaissait pas le nom, l'avait entendu chanter visiblement...A cette pensée, le teint du jeune homme devint encore plus écarlate. Oh non ! Il détestait ça. Il ne chantait que pour lui, ou encore pour les oiseaux et parfois les plantes, lorsque les oiseaux lui faisaient comprendre que la nature voulait l'écouter...
D'ailleurs, il ne comprenait pas pourquoi il leur faisait cette faveur à chaque fois. Il en avait pourtant souffert, jadis...lorsqu'on lui demandait de chanter, encore et encore. Sans penser à ses sentiments, en perdant de vue la véritable raison de ses chants.
Tiens...quelle était-elle, cette raison ? Il l'avait oublié. A cause de toutes ces années passées à chanter sous la contrainte. A cause de toutes les années d'après, ou il passa son temps à fuir et à chercher.

Est-ce que, ce chant, qu'il donnait à la nature, était un indice pour sa raison ?
Hitori était persuadé de ne chanter que pour lui...il n'avait chanté qu'en pensant ceci, jusqu'ici. Il était vrai que les oiseaux, parfois, le poussait à aller au bout de ses envies lorsqu'il hésitait à le faire, mais...il était convainvu de chanter parce qu'il ne lui restait que sa voix, à présent.
Mais, sa voix pouvait-elle réellement représenter quelque chose si on ne l'utilisait que pour soit ?

Hitori n'avait pas envie de se creuser la tête en cet instant...non, parce que cela lui prendrait du temps et qu'une fée venait de lui adresser la paroles.
Par ordre des choses, il commença à répondre :


"Comment connais-tu mon nom ? On ne donne pas le sien normalement avant d'énoncer ou demander celui des autres...?"

Cette phrase pouvait paraître déplacée, voir méchante, mais c'était la façon de parler d'Hitori. Il ne savait plus vraiment parler niveau contact humain...avec toutes ces années de solitude, il l'avait un peu oubliée, négligée. Cependant, lui servait-elle à quelque chose ? Le rossignol estimait que non, puisque de toute manière, il ne parlait à personne...
Là, c'était cas exeptionnel...
Et puis, il ne comprenait pas la présence de cette fée ici. Il était conscient que cela devait être le fruit du hasard, mais bon...ce genre de chose n'était pas courante. Et, comme il ne comprenait pas comment elle pouvait connaître son prénom et son pseudonyme, alors il restait perplexe, ce qui pouvait quelque part justifier sa dureté.

Il poursuivit tout de même, répondant à la question de l'inconnu, qui était une requête, lui demandant de chanter à nouveau...une réponse qui était une part de mensonge, mais il ne s'en rendait pas vraiment compte lui-même...


"Je ne chante...que pour moi..."

Le sang lui montait au joues, cela l'embêtait un peu de refuser quelque chose à une fée...elle était amie de la nature, s'il se souvenait bien...alors, était-ce comme s'il refusait quelque chose à la nature...?
Il espérait juste que l'inconnu ne se mettrait pas en colère.

Hitori remarqua deux marques sur les joues de son interlocuteur. Des traces signifiants des larmes, il en était presque sûr...
Alors, il posa son utime question, aussi indicrète soit-elle :


"Avez-vous...pleuré ?"

Puis il baissa les yeux, fixant ses mains. Il était embarassé par la situation...il ne savait pas comment s'y prendre avec une fée ! Déjà qu'il savait à peine comment faire avec un homme...
Enfin, Hitori se trouva injuste dans ses propos. Fée ou non, elle avait des sentiments humains, non ?
Cette pensée ne fit qu'augmenter sa gêne, il se retrouva tout honteux d'avoir été si idiot.
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MessageSujet: Re: Un lieu désert   Un lieu désert EmptyMer 26 Déc - 18:01

Ayasé restait sagement assis en tailleur sur sa fleur regardant le petit garçon. Il était tellement différent de son Peter. Pourtant il pouvait reconnaître les yeux, ils ressemblaient à ceux de son amour. Il semblait pourtant que les yeux de Hitori soient beaucoup plus triste que ceux de Peter.

Peter avait simplement les yeux vides. C’était très difficile à remarquer, mais Clochette le savait. Il manquait donc quelque chose au garçon face à lui, quelque chose d’important qui ne s’était pas produit quand il avait grandit, ou quelque chose qu’on avait arracher. Pour Peter s’était l’enfance normal, c’est se qui le rendait moins… souriant?

Non, souriant n’était pas le mot. Peter était souriant, mais aucun de ses sourires étaient…normaux!? Il y avait toujours quelque choses qui clochait avec Peter… Il agissait comme… comme une fée. Voilà ce qui était étrange à ses côté. Il avait été élevé par une fée et le fait que sa nature humaine avait été changé pour devenir féerique, il était devenu une fée dans un corps humain

Clochette comprenait tout cela d’un coup, pourtant il savait pertinemment que cela ne changeait rien. Mettre des mots sur ce qui n’en a pas, ne règle rien. De toute façon, Ayasé savait qu’il n’y avait rien a faire. Peter était comme ça, il l’aimait comme ça et savoir qu’il n’était pas comme les autres ne le dérangeait pas.

Ayasé non plus n’était pas normal de toute façon. Une fée ne tombait pas en amour avec son protéger et ne le changeait jamais de monde, c’était interdit et surtout étrange de faire ça. Clochette avait enfreint à peut près toutes les règles des fées avec Peter. Il ne le regrettait aucunement. Peter méritait tout ça, la vie éternelle et son îles qui lui obéissait. Clochette pourrait mourir pour lui sans même se poser de questions.

Et pourtant Peter allait voir ce Wendie. Clochette secoua rapidement la tête sortant cette de pensée de lui. Il reporta son attention sur le garçon.

Hitori était devenu d’un bel écarlate, il ne savait quand. Il semblait complètement perdu. Clochette ne comprenait pas, pourrait-il être la première fée que ce garçon rencontrait!?

Impossible, se dit Ayasé, tout le monde avait déjà vu au moins une fée… La sienne, sa fée, sa protectrice. Ce rossignol ne pouvait pas être né sans fée… Il l’avait donc oublié!? Ses yeux s’agrandire en comprenant se fait et il prit peur.

Les enfants qui oubliaient étaient extrêmement dangereux, c’était surtout eux qui disait les mots défendus. Clochette ne savait pas se qui le retenait encore sur la fleure, car tout son corps lui criait de fuir le plus rapidement qu’il pouvait, allez se réfugiez chez Peter.

Peter ne serrait pas là… Il serait chez Wendie… Clochette pouvait mourir, ça ne changerait rien…

À la question de Hitori, il ne fit que sourire puis vint se poser sur son genoux, souriant.


-Bien sur… je comprend… Si cela peut te faire palsir, je m’appelle Clochette. Ayasé Clochette. Fée de…

Ayasé s’arrêta, plus du tout sur que c’était une bonne idée de finir sa phrase. Pourtant il était fier d’être la fée de Peter Pan, se n’était pas ça. Il avait simplement peur que cet état ne le soit plus pour longtemps Il finit tout de même sa phrase dans un soupir.

-Fée… de Peter Pan. Je connais ton nom car il est écrit juste ici.

Il posa sa minuscule mais sur le cœur du rossignol et lui sourit. Pour Clochette le nom des personnes autour de lui étaient d’une facilité déconcertante à trouvé, on aurait juré qu’il avait tous et chacun leur nom écrit au dessus de leur tête. Ce qui n’était pas loin d’être le cas.

Il regarda le garçon. Sa façon de parler ressemblait à celle de Peter, sauf que Peter était plus autoritaire encore, plus demandant. Il était habitué à cette voix, elle ne lui faisait plus rien. Peut-être un petit pincement, car il n’y avait que Peter qui pouvait lui parler ainsi sans représailles. Il était une fée tout de même, on lui devait un peu de respect.

Il ne fit pourtant rien à Hitori, attendant qu’il parle, car tout dans son attitude annonçait d’autres paroles. De toute façon, il n’avait pas vraiment le choix, n’ayant pas finit de répondre à sa question.

Le sourire de la fée s’évanouit aux paroles de l’adolescent. Il baissa la tête et s’envola du genoux du garçon, la poudre dorée autour de lui faiblissant. Il aurait vraiment aimé entendre encore la voix, elle était si belle. S’il le suivait il aurait peut-être la chance de le réentendre. Il pourrait toujours demander à un oiseau de lui répéter ses chants, mais se ne serait pas pareil.

La voix du garçon n’était pas pareil que l’oiseau, elle était plus belle. Hitori voulait pourtant la garder que pour lui. Clochette était juste triste pas en colère, il n’y avait pas de place pour la colère.

Clochette se retourna d’un bond aux paroles de gamin. Il devint rouge de colère, se qui fit rougire la poudre autour de lui. Il devint plus grand, aussi grand que le garçon, juste un peu plus petit, ayant gagner sa plus grande grandeur. Il s’avança rapidement de lui. Le força à se lever et lui prit la tête entre les mains. Ses yeux étaient brillants de larmes, mais il dit pourtant le contraire.


-Je n’ai pas pleuré… Les fées ne…pleurent pas

Il s’assit brusquement sur le sol. Il redevint petit comme une fleure, monta ses genoux contre son minuscule torse et protégea son visage de ses bras. Il ne devait pas pleurer, pas devant quelqu’un, pas devant lui. Il respirait le plus profondément qu’il pouvait, mais les larmes vinrent tout de même. Elles coulaient sur ses joues, sans conscience de se qu’elle infligeaient à la petite fée.
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MessageSujet: Re: Un lieu désert   Un lieu désert EmptyMer 26 Déc - 19:25

Ayasé...fée de Peter Pan. Ha oui, c'était vrai, les fées appartenaient en quelque sorte à quelqu'un...est-ce que tout le monde avait une fée ? Si oui, Hitori n'avait pas le souvenir d'en avoir vu une. Il les considérait presque pour une légende, autrefois...puisqu'il n'en avait qu'entendu parler et jamais vu.
Mais maintenant il ne pourrait plus le dire.

Le jeune homme sursauta à nouveau lorsque qu'il vit la fée devenir presque aussi grand que lui. Les fées avaient ce genre de pouvoir ? Hitori avait une tête ébahie. S'il s'attendait à ça ! Il savait que leur poudre avait un pouvoir...mais pas que les petites créatures pouvaient changer de taille à volonté. A moins que ce soit un pouvoir propre à Ayasé ?
Bah, inutile de se poser tant que questions...surtout qu'il ne les poserait pas. Ce serait trop gênant et déplacé.
Hitori garda cet air étonné un bon moment.

Ayasé avait dit que les fées ne pleuraient pas. Hitori n'était pas convaincu...les oiseaux, les arbres, et toute créature vivante pouvait pleurer...il avait déjà vu beaucoup de larmes. De joie, de tristesse, de végétaux ou d'animaux...parfois créé par sa voix, parfois par hasard...
Alors, le rossignol ne pensait pas que la petite fée ne pouvait pas pleurer.

Il en eut la confirmation...il fut tout d'abord à nouveau surpris de voir Ayasé retourner à la taille d'une petite fée. Mais il le fut encore plus en le voyant pleurer.
Il fut un peu paniqué aux premiers abords, c'était la première fois qu'il voyait une fée et en plus elle pleurait ! Elle avait pourtant de si jolis sourires ! Alors pourquoi pleurait-elle ?
Hitori se pencha en avant et s'appuya sur ses mains au sol.


"Ne...ne pleures pas !"

Il ne savait pas pourquoi mais il trouvait ce spectacle vraiment triste. Il avait pourtant l'habitude de la tristesse...Mais vivre avec sa tristesse et voir celle des autres, c'était différent...Hitori était de nature gentille, même s'il la cachait derrière une paroi de glace et un ton froid. Il n'aimait pas voir les gens tristes...
Il aurait voulu porter tous les malheurs du monde sur ses épaules, s'il le pouvait...de toute façon, il n'avait plus que sa voix et sa recherche obsessionnelle était sûrement vaine...

Hitori hocha la tête pour se reconcentrer sur les événements présents. Pourquoi Ayasé pleurait-il ? Lui aussi était triste ? Avait-il perdu quelque chose d'important ?
Non...Hitori voyait bien que cette douleur était différente de la sienne. Non, il n'avait pas perdu quelque chose...il ne l'avait même pas...
Un amour à sens unique ?

En effet, c'était une douleur à part...Hitori ne l'avait jamais vécu. Mais il réalisa que s'il retrouvait l'amour, peut être en souffrirait-il...et si ses sentiments n'étaient pas réciproques ? Il souffrirait encore...il aurait cherché pour rien...toutes ces années...
Non, il ne devait pas penser ainsi. Il n'avait que ce but dans la vie...il devait chercher. Si son amour était voué à l'échec, alors ce n'était pas le bon. Il n'aurait qu'à chercher à nouveau.
Encore faudrait-il le trouver une fois de plus...en tout cas, pour l'instant, toujours rien...

Le regard du rossignol était devenu très triste. Il fixait la petite fée de ses yeux rouges flamboyant. Il parla alors d'une voix douce, sa vrai voix...


"Ne pleure pas...les fleurs s'attristent elles aussi, non ? Si tu es triste, c'est toute la nature qui pleure avec toi..."

Il pouvait sentir l'air ambient devenir plus froid, plus lourd. Les oiseaux qui volaient aux dessus d'eux ne parlaient plus, les fleurs semblaient perdre de leurs couleurs...Hitori pouvait comprendre que la fée était importante dans la nature.
Alors, que devait-il faire ?
Il n'aimait pas chanter pour les autres. Pourtant il chantait pour les oiseaux et les plantes...Alors, pouvait-il chanter pour Hayase...?

Pourquoi se poser des questions ? Sa voix ne demandait qu'à se libérer. Il ne savait pas si cela aiderait la petite fée...Sa voix ne pouvait plus chanter le bonheur à présent, elle pouvait seulement apaiser les âmes de sa tristesse...
Hitori ouvrit la bouche et commença à chanter une mélodie douce et mélancolique...il ne savait pas où ces notes allaient, ni la suite de sa mélodie. Il improvisait ce qu'il ressentait, ce qu'il voyait.
Et là, il regardait la petite fée. Puis il ferma les yeux et sa voix s'emplifia dans les collines. Elles semblaient lui renvoyer son chant, comme s'il résonait, comme s'il énivrait tout ce qui était autour de lui.

Tout était silencieux, tout se concentrait sur cette voix...
Voix qui s'arrêta doucement...

Hitori mit sa tête contre ses genoux et grommela d'une voix douce et chevrotante :


"Ne me demande pas de recommencer..."

Il disait ça, mais c'était lui qui avait chanter de son propre chef...Il ne supportait vraiment pas de voir des gens tristes. Des larmes commençaient à naître dans ses yeux rouges telles des flammes. Pourtant elles ne s'éteignaient pas. Et Hitori ne voulait pas que ces larmes s'échappents. Alors elles demeuraient à leur place, attendant peut être un signal...
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